Les jours, les semaines puis les mois se succèdent et je constate que depuis les derniers articles publiés sur le blog, de multiples petits changements sont venus remodeler la compréhension de ces premières données de terrain.
Pas de grandes révolutions dans la trajectoire de cette recherche, mais des briques peu à peu ajoutées... Les reformulations viennent ainsi éclaircir l'angle d'approche, tandis que des décisions sont prises afin de se tenir aux délais escomptés. Les multiples dossiers rédigés (le quotidien des doctorants :) ) obligent en effet à préciser l'objet d'étude, à jouer de ses multiples facettes.
A cet égard, j'ai réalisé préférer employer le terme lamba de kushigula pour évoquer la pratique observée - de fait, si cette pratique n'apparaît jamais dans les écrits consultés, elle semble rejoindre de multiple pratiques en vigueur actuellement en Afrique Centrale. Plusieurs fois, mes descriptions du kushiripa ont suscité ces commentaires "ah oui, c'est comme... ma grand-mère/ les femmes du Ghana/ les femmes du Tchad/ les femmes d'Afrique du Sud..." et nombreuses de ces pistes m'amènent de fait à d'intéressants parallèles. Ne pouvant m'arrêter au constat d'une pratique "aux milles facettes", je décide ainsi de remonter à la source : je traite du kushigula, quitte à questionner le chevauchement de cette pratique avec celle évoquée sous le nom de kushiripa (terme swahili qui induit dès lors une inscription géographique plus vaste).
Un petit rien -un glissement lexical- et pourtant recentrement essentiel du travail réflexif en cours.
A l'horizon : un nouvel été au Katanga - Zambie (juillet - septembre 2014) pour aller chercher plus précisément ces faires liés au kushigula...
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